Cahors
est une ville qui se trouve dans un méandre
de la rivière
Lot. Elle est la préfecture du département
du Lot et se situe dans la région Midi-Pyrénées
(Occitanie). Sa population est de 10 000 habitants,
et 24 000 habitants, avec son agglomération.
A l'Est de la commune se trouve un des grands
sites touristiques français : Saint-Cirq-Lapopie.
La
ville doit son nom à la tribu gauloise
(origines celtes), les cadurques
(ou encore Cadurci), qui étaient installés
dans le Quercy
et sur les hauteurs actuelles de Cahors. Les habitants
de Cahors sont d'ailleurs appelés les "cadurciens".
Les Cadurques une fois vaincus par Jules
César, Cahors (alors Divona, nom d'une
déesse celtique des eaux et nom de la Fontaine
"Divona", actuellement "fontaine
des Charteux") devint une prospère
cité romaine, avec l'édification
de nombreux monuments gallo-romains : temples,
thermes, théâtre...
Victime par la suite de nombreux pillages (du
Ve au VIIIe siècle) , la ville n'a gardé
que peu de traces de ce passé gallo-romain,
tel l'Arc de Diane, vestige des thermes. C'est
sous l'episcopat de Saint Didier (636 à 655),
considéré comme le grand reconstructeur de Cahors,
que la ville fut rebâtie, dotée d'un puissant
rempart repliant la ville sur le versant est de
la presqu'île, autour de la Cathédrale, où se
développera la ville médiévale.
A
travers la ville de Cahors - Threw
Cahors
(Diaporama/slideshow
9')
Ci-dessus,
la vieille ville, autour de la cathédrale.
La bande verte que l'on voit au fond corespond
au boulevard Gambetta et aux anciennes murailles
de la ville.
La
vieille ville a gardé ce caractère
médiéval, avec ses ruelles au charme
moyenâgeux et des monuments prestigieux, tels
la cathédrale St-Etienne, la Maison de
Roaldès, Le pont
Valentré, la Barbacane et la Tour St-Jean,
vestiges des fortifications construits au 14e
siècle. Cahors devint une importante ville
marchande, et une place financière de première
importance, attirant toute une communauté
de juifs
et de lombards.
En janvier 1362, la ville passera sous la domination
anglaise, à la suite de la signature du
traité
de Brétigny, définitivement signé à Calais,
le 24 octobre 1360, par le roi Jean
II le Bon
et
Edouard
III. Si l'Aquitaine ne redevint française
qu'après la Bataille de Castillon
(17 juillet 1453), la ville de Cahors se souleva
à peine sa réddition faite. Ses
remparts et son pont fortifié interdirent
l'accès de la ville aux anglais. Depuis
les temps modernes, la ville est sortie de ses
murailles, pour occuper l'ensemble de la boucle
du Lot et s'étendre sur l'autre rive. Le
Boulevard
Gambetta est la principale artère de la ville.
Bâti sur le tracé des anciens remparts,
il distingue la ville médiévale de la ville nouvelle.
Dans les environs de Cahors, se trouvent, entres
autres, les châteaux de Roussillon